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Brocéliande, des mégalithes de légendes, des légendes autour des mégalithes… Dolmens, menhirs, allées couvertes, coffres de pierre parsèment le territoire de Brocéliande. Chacun a été investi d’une histoire, d’une légende, d’une tradition, avant que la science ne nous révèle leurs autres secrets, tout aussi fascinants.
Les pierres maudites de TREHORENTEUC
La légende raconte qu’autrefois des moines de la région passaient leur temps à festoyer avec les seigneurs locaux. Un jour de débauche, Saint Méen les surprit et tenta de les ramener à une vie plus monacale. Ils le chassèrent en se moquant de lui. La punition divine ne fût pas longue à arriver ,ils furent aussitôt changés en pierres sur le lieu même de leur ripailles. La légendes ne dit pas si les pierres en poudingue étaient les seigneurs et celle en schiste les moines ou vice-versa.
Une autre histoire antérieure à celle-ci raconte les mésaventures du sieur Gastern seigneur de tréhotenreuc, un individu cruel, peu recommandable. Lui et ses compagnons de débauche furent aussi changer en pierres par les foudres divines.
Difficile d’expliquer LE JARDIN AUX MOINES
L’ensemble mégalithique datant d’environ 4000 ans avant notre ère forme un rectangle divisé en 2 parties composées de pierre différentes. Seuls 4 ou 5 monuments comparable existent en Bretagne.Sa fonction reste encore imprécise. On peut penser qu’il sagissait d’un lieu de culte avec une fonction « rituelle ».
Beaucoup de questions sur LE JARDIN AU MOINE
Un des monuments les plus curieux de la forêt se dresse sur la lande du Cerisier, que se partagent les communes de Tréhorenteuc et de Néant-sur–Yvel. Un long quadrilatère, une forme rare en Bretagne : les archéologues savent qu’il a été plusieurs fois modifié. Un temps, il servit de tombe, mais était-ce sa destination première ? Il a resurgi des broussailles qui l’avaient englouti lors des fouilles menées dans les années 1980, mais ses légendes n’avaient pas disparu. La première ? Des moines un peu paillards, un peu (trop) buveurs, pétrifiés sur place par un Dieu, courroucé(
désigne une personne. occupant un rang social respecté, une divinité) . Une affaire somme toute assez classique !
La chasse maudite, le seigneur
La seconde ? Aux temps où Saint Méen dirigeait son abbaye, le seigneur Gastern régnait sur Tréhorenteuc et ses environs. On aurait difficilement trouvé plus cruel, plus jouisseur, plus impie( Qui montre du mépris pour la religion Qui outrage la religion, la morale, la justice) et plus violent que lui. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, il était entouré d’une bande de soudards( Autrefois, soldat, mercenaire Individu grossier et brutal. aux mœurs tout aussi sordides). Le neveu de Gastern, moine auprès de Saint Méen, tentait d’apporter un peu de lumière dans tant de noirceur. Son oncle ne faisait que se moquer de ses efforts. Mais lorsque le jeune homme le supplia d’assister aux vêpres (Heure de l’office que l’on célèbre le soir, au coucher du soleil). de la Toussaint à Tréhorenteuc, Gastern partit d’un grand rugissement de colère. « Je n’irai pas chanter parmi tes moinillons, hurla-t-il, je ne m’inclinerai pas devant ta croix. Comme mes ancêtres, je suis la terreur de ceux qui vivent sur mes terres ; demain je chasserai ! Malheur aux hommes, aux femmes et à tout gibier qui croisera mon chemin. Chante pour moi si tu veux, et prie ton dieu, si faible ! » Les histoires vont bon train sur le Jardin aux Moines, un lieu original énigmatique.
Le site est divisé en trois parties comme les cathédrales et certaines églises, qui symbolisent les trois plans de conscience (physique, esprit, âme). Les énergies sont en général graduelles et le taux vibratoire du futur initié augmente progressivement alors qu’il pénètre l’endroit.Nous sommes en présence d’un rectangle d’or, prolongé par un carré.
D’une longueur de 27 metres, la masse de terre est bordée de 27 petits blocs dressés du côté nord et 26 côté sud.Il est construit alternativement en quartz et en schiste rouge.
Toutes les philosophies et religions considèrent que l’homme peut s’élever vers la spiritualité par trois étapes successives : du monde des passions (physique) au monde des apparences (esprit) puis au monde de la non apparence (âme), du rectangle de la vie physique au carré de la vie spirituelle puis au cercle de la vie divine. Et l’une de ces limites est peut-être liée à la cheminée que l’on peut sentir vers la troisième partie du site. Une onde tellurique se trouve aussi en plein centre de ce qu’on pourrait appeler le chœur de l’ancien temple.