11 Le Village du Gué et la Motte Salomon

gps: 48.001861, -2.101951

Le Village du Gué et la Motte Salomon

Ancienne motte féodale, considérée comme une résidence de Salomon, roi de Bretagne de 857 à 874. Elle est constituée d’une esplanade de terre à l’origine plus élevée sur laquelle était édifié un château fortifié entouré de douves.

Le village du Gué est le lieu de la paroisse primitive constituée autour de la Motte-Salomon où s’élevait au Moyen Âge le château de Judicaël, occupé aussi par le roi Salomon. On peut toujours découvrir les vestiges de la motte féodale plateforme circulaire de 2,2 mètres de hauteur, de 58 mètres de diamètre à sa base, entourée d’une douve de 10 mètres de largeur et partiellement comblée. La douve se confondait probablement plus ou moins selon la saison avec le terrain marécageux voisin ; elle pouvait être inondée par un ruisseau provenant de l’étang des Glyorels et de l’étang du Pas-du-Houx, rejoignant le moulin. Le nom du village de Plaisance situé à environ 300 mètres proviendrait du repos qu’y aurait pris le roi dans les moments de calme, avec l’hypothèse d’un souterrain reliant les deux sites et se prolongeant vers le bourg actuel.

Avant son déplacement dans le bourg de Plélan au milieu du XIV ème, le marché , se tenait en ce village le samedi matin. Plélan avaient pris l’habitude d’y tenir leurs audiences au même moment. La prison était sur le territoire de Paimpont, alors que le pilori ou poteau de justice était dressé de l’autre côté du ruisseau en Plélan,

Le Village du Gué

Histoire

Ce sont les moines de l’abbaye Saint-Melaine de Rennes qui construisirent des bâtiments religieux au Gué près de l’oratoire qui leur avait été donné par Salomon, roi du comté de Porhoët. Le nom de la paroisse apparaît ainsi dès 843 ; il signifie « la paroisse du monastère » en breton

Deux prêtres insermentés se cachèrent pendant la Terreur à la ferme de la Touche ; ils sont probablement à l’origine des registres de catholicité clandestins tenus pendant ces années.

Le bourg actuel ne s’est constitué qu’assez tardivement en supplantant progressivement le village du Gué implanté de longue date dans le vallon situé en contrebas et plus proche de la forêt et des forges.

Deux foires se tenaient à Plélan : à la Saint Yves le 19 mai La construction de la nouvelle église devenue vers 1850 trop petite marque le début du déclin de la commune pour ce qui est du nombre d’habitants et partiellement dû à la perte de rentabilité des fers produits par les forges.

Plélan se nomme Plélan-le-Grand depuis le décret présidentiel de 1920